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LA NOUVELLE VAGUE FRANÇAISE '60

LES NOUVEAUX RÉALISATEURS

VADIM - CHABROL - GODARD ...

 

La Nouvelle Vague du cinéma français demeure encore aujourd'hui un mythe. Son mérite est d'avoir imposé un imaginaire, un univers de gestes, d'apparences, de corps, d'objets, de sujets à la liberté de ton exceptionnelle. Elle a largement contribué à bouleverser le paysage cinématographique français.

 

Mais la plus grande réussite des jeunes cinéastes de cette époque est d'avoir su s'exporter au-delà des frontières de l'hexagone et même au-delà de l'Atlantique.

 

Pour beaucoup de jeunes cinéastes à travers le monde, la Nouvelle Vague symbolise une liberté nouvelle de tourner des sujets personnels et de les produire avec des coûts dérisoires.

 

Ce mouvement spontané exerce encore aujourd'hui une influence sur le cinéma italien, polonais, hongrois, anglais, mais aussi japonais sans oublier le cinéma indépendant américain. Des réalisateurs comme Bernardo Bertolucci, Alain Tanner ou Martin Scorsese, sont les fils légitimes de la Nouvelle Vague française.

 

 

 

 

ET DIEU CRÉA LA FEMME (1956)

Le film qui allait bouleverser l'establishment

 

 

 

Film français tourné en Couleur et en Cinémascope - Date de sortie: novembre 1956 - Durée : 1h35

Scénario de Roger Vadim et de Raoul Lévy

Réalisation : Roger Vadim

Musique : Paul Misraki

Casting : Brigitte Bardot, Curd Jürgens, Jean-Louis Trintignant, Christian Marquand, Georges Poujouly, Isabelle Corey, Jean Lefebvre.

 

 

Certes le scénario de Et Dieu créa la femme est relativement simpliste. Et pourtant, le film a marqué les esprits de toute une jeunesse qui s'est reconnue dans le comportement insolent de son héroïne, Juliette, incarnée par une Brigitte Bardot débordante de sensualité et de beauté sauvage.

Si Juliette choque c'est parce qu'elle semble dénuée de tout principe moral. Pour elle, linfidélité ou l'adultère apparaîssent comme naturel. Lorsqu'elle en vient à tromper son mari, elle le fait par pure attirance sexuelle. Et ça les spectateurs français des salles obscures n'y étaient guère habitués.

 

Brigitte Bardot par sa manière impudique de marcher, de danser ou de s'habiller séduit les adolescentes et ne tarde pas à incarner la jeune fille moderne, libérée du rigide carcan familial de l'époque.

 

Tout d'abord rejeté par la presse française Et Dieu créa la femme connaîtra un succès inattendu aux Etats-Unis... grâce au Cardinal Spellman qui non seulement interdit la vision du film à ses ouailles, mais les menaça également d'excommunication en cas de non respect de son interdiction.

 

 

 

En 1957, soit à peine un an après la sortie du film de Vadim, quelques journalistes et sociologues publient plusieurs enquêtes sur le regard que les jeunes portent sur la vie et leur époque. Les sujets portent sur leur sexualité, leurs croyances, leur approche culturelle, leurs loisirs. Edgar Morin va se distinguer de ses confrères en avançant que les jeunes sont en recherche permanente d'identification. Il écrit que si les filles et les garçons portent Brigitte Bardot et James Dean aux nues c'est qu'ils se sentent représentés et compris par eux. Il annonce que, dans l'avenir, les jeunes aspireront de plus en plus à se regrouper et à s'initier entre eux … sans le concours de leurs parents.

 

 

 

 

Conjointement avec l'IFOP, Françoise Giroud lance un grand referendum auprès de huit millions de jeunes âgés de dix-huit à trente ans. Cette vaste enquête, qui deviendra bientôt emblématique est publiée dans L'Express les 5 et 12 décembre 1957 sous le titre « La Nouvelle vague arrive ! ». Si, dans un premier temps, le terme de  Nouvelle vague désignait la nouvelle génération montante, il va ensuite se teinter d'une coloration culturelle avec en point de mire un grand débat  : Quelle culture la jeune génération est-elle en train de se forger et qu'apportera-t-elle à la France ?

 

Très rapidement, le terme de Nouvelle Vague va être repris par les cinéastes de la nouvelle génération.

 

 

 

 

 

SORTIE À BRUXELLES

 

Le film sort en novembre 1956 à l'Étoile rue Neuve à Bruxelles. Le cinéma arbore une fresque gigantesque du corps à moitié dénudé de Brigitte Bardot avec les lettres démentielles qui reprennent la célèbre citation de la Bible : «  Et Dieu créa la femme ». Hors contexte, cette citation devient scandaleuse, sacrilège même. Qui aurait jamais pu imaginer que quelqu'un ose se servir de la parole de Dieu pour vendre un film ?

 

 

http://www.herodote.net/histoire/evenement. php?jour=19561128&ID_dossier=58

 

 

LES TRICHEURS (1958)

Un film de Marcel Carné


Réalisé entre le 24 mars et le 12 juillet 1958.
Sorti le 10 octobre 1958 au Marignan et au Marivaux à Paris.
Durée : 125 minutes.

Grand Prix du Cinéma français -1958

Prix du meilleur film français - Bruxelles -1958

 

Depuis des décennies, le cinéma français est dominé par une cohorte de cinéastes à la fois très populaires mais également fort peu enclins à laisser de la place à la génération montante. Voilà qui explique leur manque d'intérêt pour les «états d'âme» ou soubresauts de la jeunesse contemporaine. Les films de la fin des années cinquante en sont encore au stade d'un cinéma de papa.

 

Les vedettes du grand écran s'appellent Gabin, Fernandel, Daniel Gélin et côté féminin, Françoise Arnoul, Danielle Darrieux ou Michèle Morgan. Heureusement, une nouvelle vision du cinéma s'impose peu à peu grâce à de jeunes critiques, imprégnés de modernisme et bien décidés à tordre le cou au système, à ses poncifs et à ses pesantes contraintes techniques.

Ils s'appellent François Truffaut, Claude Chabrol, Jacques Rivette et Jean-Luc Godard. Ensemble, ils vont donner à la Nouvelle Vague ses lettres de noblesse.

 

 

Pourtant c'est Marcel Carné, un vieux briscard du cinéma, couvert d'honneur et de médailles, qui va créer la polémique en réalisant Les Tricheurs. Son sujet principal : la jeunesse, les surboums, le jazz, l'alcool et le jeu de la vérité.

Dès la sortie de son film, Carné va à la fois être fustigé par ses pairs qui lui reprochent ses écarts artistiques et par la nouvelle garde des cinéastes de demain.

Le succès du film sera phénoménal, ce sera le hit de la saison 1958-59. De jeunes acteurs totalement inconnus mais infiniment prometteurs apparaissent. On retiendra : Jacques Charrier, Pascale Petit, Jean-Paul Belmondo et Andréa Parisy.

 

Les journalistes qui rédigent leurs critiques dans la revue Les Cahiers du Cinéma, dont François Truffaut fait partie, ne reconnaîtront pas Les Tricheurs comme faisant partie du mouvement de la Nouvelle Vague. Ils ont sans doute raison s'ils s'en réfèrent au budget confortable et aux habituels moyens techniques alloués à Carné. Mais sur le plan du scénario, Les Tricheurs apportent un éclairage sur une certaine jeunesse française qui, d'emblée va se reconnaitre.

 

Raison pour laquelle, Les Tricheurs devrait être considéré comme l'undes films pionniers du mouvement de la Nouvelle Vague

 

CASTING

 

Le scénario : Bob (Jacques Charrier) est un jeune étudiant, plutôt bourgeois et issu des quartiers huppés de la banlieue parisienne. Lors d'une rapide visite dans un drugstore, il surprend Alain (Laurent Terzieff) en train de voler plusieurs microsillons qu'il dissimule sous sa veste.

 

 

 

Attiré par sa dégaine existentialiste, Bob sympathise avec lui. Alain l'invite à une superboum organisée par Clo (Andrea Parisy), fille de diplomate. Après une brève liaison avec cette dernière, Bob tombe amoureux de Mic (Pascale Petit), une autre fille de la bande d'Alain.

 

Mais très vite, Bob est confronté entre son envie d'avouer son amour à Mic et celui de demontrer à la bande qu'il est un mec libre... comme eux. Ne pouvant avouer ses sentiments publiquement, Bob triche, ment et feint de ne pas tenir à Mic. Lors d'un mémorable jeu de la vérité, Alain parvient à les mettre face à face. Les deux jeunes gens s'affrontent et persistent l'un et l'autre dans leurs mensonges.

 

Mic finit par quitter la surboum et disparaît au volant d'une Jaguar qu'elle vient d'emprunter à un ami. Bob se lance à sa poursuite. Au bout d'une départementale mal éclairée, c'est l'accident, stupide et fatal.

 

 

 

Avec Pascale Petit (Mic), Andréa Parisy (Clo), Jacques Charrier (Bob), Laurent Terzieff (Alain), Jean-Paul Belmondo (Lou), Dany Saval (Nicole), Jacques Portet (Guy), Pierre Brice (Bernard), Alfonso Mathis (Peter), Roland Armontel (le chirurgien), Roland Lesaffre (Roger), Denise Vernac (la mère de Mic), Claude Giraud, Dominique Page, Gabrielle Fontan, Jean-François Poron, Gérard Darrieu, Jacques Perrin, Sergio Gobbi, Alain Saury, Alan Scott.

 

Scénario, adaptation et dialogues : Jacques Sigurd, d'après une idée de Charles Spaak et Marcel Carné.

Images : Claude Renoir. Décors : Paul Bertrand. Costumes : Antoine Mayo. Robes : Christian Dior, Jacques Heim, Virginie. Montage : Albert Jurgenson.

Musique : jazz enregistré par Maxime Saury, Ray Brown, Roy Eldridge, Herb Ellis, Stan Getz,
Dizzy Gillespie, Coleman Hawkins, Buddy Rich, Gus Johnson, Oscar Peterson, Fats Domino,
Sonny Stitt, Norman Granz.


Production : Silves Films (Robert Dorfmann), Cinétel/Paris et Zebra Film/Rome.

 

 

Dès les premières secondes du film ou deux jeunes sont en extase devant un juke-box Seeburg qui crache " Oscar and Pet's blue " tout le film baigne dans une ambiance jazzy.

 

Les maîtres du be bop Dizzy Gillespie, Oscar Peterson, Stan Getz, Coleman Hawkins, Roy Eldridge, Ray Brown défilent sur les platines dans les surboums ou les boites de Saint Germain des Prés. Dans un caveau on danse frénétiquement le bop sur des airs joués par l'orchestre de Maxime Saury.

 

On peut aussi entendre au générique quelques brides de " If you need me " par Fats Domino et " Tequila " l'instrumental rock des Champs l'un des hits de l'année 1958.

 

 

http://shookupgeneration.blogspot.com/2008/08/les-tricheurs-marcel-carn-1958.html

 

LE BEAU SERGE (1959)

Le tout premier film de Claude Chabrol

 

Film français tourné en N/B -Date de sortie : 11 mars 1959 - Durée : 1h50

Scénario : Paul Gégauff et Claude Chabrol - Réalisation de : Claude Chabrol

 

Casting : Jean-Claude Brialy, Gérard Blain, Juliette Mayniel, Stéphane Audran,Geneviève Cluny,Guy Decomble,Michele Meritz,Paul Bisciglia,Laszlo Szabo, Françoise Vatel

Le film a reçu l'Ours d'Or du Festival de Berlin

 

La véritable révolution du cinéma français se prépare avec des personnalités comme Eric Rohmer, Jean-Luc Godard, Chabrol et François Truffaut qui sont tous en train de passer à la réalisation de longs métrages.

 

Le premier à se distinguer est le jeune Claude Chabrol, qui signe avec Le Beau Serge, sa première réalisation cinématographique. Tourné avec de tout petits moyens et avec des acteurs inconnus, Chabrol étonne toute la profession. Comment un inconnu qui n'a jamais fréquenté aucune école de cinéma, qui n'a jamais réalisé aucun court-métrage peut-il prétendre au métier de cinéaste ?

 

Et c'est pourant ce qui se produisit. Le film sorti (tardivement) au début de 1959 va entamer une carrière brillante aux côtés de merveilleux comédiens, Gérard Blain, Jean-Claude Brialy et Bernadette Laffont. Deux mois plus tard, Chabrol confirme son talent d'auteur et de réalisateur en signant le film Les Cousins avec les mêmes acteurs dans les premiers rôles.

 

François (Jean-Claude Brialy) rentre dans sa ville natale de la Creuse pour une convalescence. Il découvre que pendant les années qu'il a passées à Paris, la vie n'a pas été tendre avec son ami d'enfance, Serge (Gérard Blain). La santé de ce dernier s'est fortement dégradée à cause de la boisson. Marié à Yvonne, qui l'aime, il la méprise injustement, en raison de la perte de leur enfant, mort-né. Il boit presque sans arrêt en compagnie d'un homme plus âgé qui est (mais on n'en est pas sûr) le père de Marie, la vamp du village (Bernadette Lafont).

 

Le film tourne tout entier sur le village, la rudesse des habitants, le petit esprit, la pauvreté, la sexualité. François voudrait sauver son copain, lui faire prendre conscience de sa déchéance. Bien des fois, il a envie de quitter le village. S'il reste c'est parce qu'il se croit investi d'un rôle de sauveteur. Mais sauve-t-on un individu qui ne le désire pas ? Heureusement il y a Marie avec son optimisme, sa naïveté et puis sa gentillesse.

 

Lors du bal annuel, François surprend Serge à battre sa femme comme plâtre. Pourtant elle est à nouveau enceinte. Il se bat avec son copain pour la défendre. Dans les semaines qui suivent, tandis que la neige tombe à gros flocons, François se retrouve au chevet d'Yvonne qui va bientôt accoucher. Il court chercher Serge dans tous les recoins du village. Ce dernier demeure introuvable. François glacé par le froid et la fatigue s'évanouit au moment où il retrouve son triste ami, avachi dans une grange en train de cuver son vin. Serge, en entendant les cris de son fils en train de naître à la vie pleure de joie.

 

 

LES COUSINS (1959)

Le film culte de Claude Chabrol

 

 

au cinéma Plaza

 

RÉSUME : Charles débarque de sa province et arrive à Paris chez son cousin Paul, un être particulièrement fainéant, dragueur et cynique. Entre les deux jeunes gens, le contraste est étonnant. Charles a une conduite plutôt gauche et timide. Il n'a qu'un seul but : réussir ses examens dans un mois. Paul, c'est tout le contraire. Il ne prépare rien du tout et a bien l'intention de les réussir sans efforts.

 

 

La cohabitation des deux cousins les oblige malgré leurs différences de caractère à fréquenter les mêmes personnes. La plupart du temps Paul organise des surboums où l'on boit et l'on drague à longueur de nuit. Charles n'arrive pas à travailler dans la sérénité.

 

Clovis, un ami de Paul lui présente une bien charmante jeune fille. Elle s'appelle Florence. Lors d'une soirée particulièrement arrosée, Charles lui avoue ses sentiments. Celle-ci se laisserait bien séduire par Charles. Mais ce serait compter sans le machiavélisme des deux copains. Clovis persuade Florence de ne pas se laisser entraîner dans une amourette de province et lui propose à la place une expérience amoureuse nettement plus épicée…avec Paul.

 

 

 

Lorsque Charles, rentrant de la Fac, aperçoit Florence sortir furtivement du lit de Paul, il comprend qu'elle vient de coucher avec lui. Il ne montre pas sa tristesse. Il tente de se consoler en se mettant à travailler avec plus d'acharnement encore.

 

Le jour des examens, Paul réussit sans gloire et sans efforts. Par contre, Charles échoue.

Son univers vacille. Où est la morale ? Il se met à développer des idées suicidaires.

 

En furetant dans la chambre de Paul, Charles découvre un révolver. Il le charge de ses balles et se dirige vers la chambre de son cousin endormi, qu'il vise. Sans tirer. Le lendemain, Paul qui ignore que son révolver a été chargé vise Charles dans une sorte de jeu pervers et le tue par accident.

 

 

 

 

 

 

 

A BOUT DE SOUFFLE (1960)

Le film qui révolutionna le cinéma traditionnel et sonna le glas du cinéma de papa
Réalisation : Jean-Luc Godard

 

Film français tourné en N/B - Date de sortie : 16 mars 1960 - Durée : 1h30

 

Scénario, dialogues et réalisation: Jean-Luc Godard.

D'après une idée originale de François Truffaut et les conseils techniques de Claude Chabrol

 

Casting : Jean-Paul Belmondo, Jean Seberg, Daniel Boulanger, Roger Hanin, Jean-Pierre Melville et Godard lui-même.

 

Jean-Luc Godard est le cinéaste phare des années 60. Il est le reflet d'une époque et d'une génération contestataires. Il a inventé un nouveau style de cinéma en tournant en extérieur, caméra à la main, avec une équipe technique réduite. Il inventait les dialogues et même la trame de son film au fur et à mesure des jours de tournage. La plupart du temps ses acteurs improvisaient sur base des textes qu'il leur remettait quelques minutes avant la prise de vue.

Tourné durant l'été 1959, à la sauvette dans les rues d'un Paris quasi désert, "A bout de souffle" est certainement le premier polar déjeanté du cinéma français. Le scénario tient sur une page et raconte la cavale d'un voyou sans morale qui tue un flic sur une route départementale. Il file se planquer à Paris, tente de trouver de l'argent pour se mettre au vert quelque temps.

 

 

 

Il finit par s'amouracher d'une jeune américaine (Jean Seberg) qui vend des journaux sur les Champs Elysées. Personnage insensé, tête brûlée qui flambe sa jeunesse comme on joue à la roulette russe, Belmondo se perd dans une course-poursuite contre le temps et la mort. Quant à Jean Seberg, elle semble ne se poser aucune question quant au comportement plutôt bizarre de son partenaire.

 

Jean-Luc Godard nous dépeint un univers sans véritablement avenir; sorte de défi à la vie, à la société et à ses mœurs bourgeoises.

 

MUSIQUE DE MARTIAL SOLAL

Liste des titres du DVD

A bout de Souffle

 

 

La Mort - Duo - New York Herald Tribune - Poursuite - L'Amour, La Mort - Dixieland - Thème D'Amour - La Mort (Version 2) - Poursuite (Version 2) - Campagne-Première.

 

Sur le même DVD on trouve les musiques de trois autres films de Martial Solal : Échappement Libre - L' Affaire d'une Nuit et Les Ennemis.

 

 

 

LES LOUPS DANS LA BERGERIE (1960)

Réalisation : Hervé Bromberger

Le scénario : Petit village des Alpinelles. Dans ce lieu sauvage et isolé, Roger et Irène se consacrent à la rééducation d'une trentaine d'adolescents qualifiés de "difficiles". Un matin, trois individus débarquent sans crier gare dans le village et envahissent le mas. Ils expliquent qu'ils sont tombés en panne de voiture. En réalité il s'agit d'une bande de gangsters qui viennent de réaliser un mauvais coup. Pierrot, l'un des membres du clan a reçu une balle dans la jambe. Sa blessure réclame des soins immédiats. Les malfrats s'empressent de "sécuriser" les lieux en coupant toute retraite aux habitants de la communauté.

 

Deux clans ne tardent pas à se former. Il y a ceux qui pencheraient plutôt du côté des gangsters. Leur chef, c'est Micou, un dur, qui s'oppose aux autres qu'il accuse d'être du côté des flics. Il s'attaque particulièrement à Rouquin, et qui est amoureux de Madeleine, une adolescente du pays qu'il rejoint de temps en temps la nuit. Entre les deux clans, la tension monte et la violence finira par éclater dans toute sa fureur.

 

 

Décembre 1959

 

 

Les acteurs :

Jean-Marc Bory

Françoise Dorléac, dans son premier rôle au cinéma

Pierre Mondy

Jean-François Poron

Pascale Roberts

Jacques Moulières

 

Scénaristes : John Amila (auteur) et Frédéric Grendel

Direction photo : Jacques Mercanton

Directeur de production : Gilbert de Goldschmidt

Musique : Serge Gainsbourg

Arrangements : Serge Goraguer

 

 

LES BONNES FEMMES (1960)

 

Réalisation : CLAUDE CHABROL

 

 

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